Projection du film « Cong Binh » le 16 juin à 15h00, suivie d’un débat en présence du réalisateur, Lam Lê, et de l’historien Duong Trung Quoc. L’entrée est libre dans la limite des places disponibles. 

Le film « Cong Binh » le film aborde un pan oublié de l’histoire entre la France et le Viet Nam. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, 20 000 Vietnamiens étaient recrutés de force pour venir suppléer dans les usines d’armement les ouvriers français partis sur le front allemand. Pris à tort pour des soldats, bloqués en France après la défaite de 1940, livrés à la merci des occupants allemands et des patrons collabos, ces ouvriers civils appelés Cong Binh menaient une vie de parias sous l’Occupation.

L’événement comprend deux parties:

– La projection du documentaire « Cong Binh, la longue nuit Indochinoise » à 15h00 à l’auditorium de l’Espace.

– La table ronde « Les travailleurs indochinois en France pendant la 2nde Guerre mondiale » à l’issue de la projection. La table ronde et le débat sera fait en traduction simultanée.

Intervenants :
– M. Duong Trung Quoc, député et historien.
– M. Lam Lê, auteur-réalisateur du film « Cong Binh, la longue nuit indochinoise ».

Table ronde
Les travailleurs indochinois en France pendant la 2nde Guerre mondiale

16.06.2016 – 17h30

Auditorium de l’Espace
Entrée libre
Traduction simultanée

Intervenants :
–          Mr Duong Trung Quoc, député et historien
–          M. Lam Lê, auteur-réalisateur du film « Cong Binh, la longue nuit indochinoise »
Avec la participation d’anciens Cong Binh

Le sort des vingt mille jeunes Vietnamiens recrutés de force par les autorités coloniales françaises à la veille de la Seconde Guerre Mondiale pour venir suppléer les ouvriers français partis au front. Une page occultée de la mémoire collective sur leur vie tragique dans la France occupée puis pendant la guerre d’indépendance menée par le peuple vietnamien au pays.

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, vingt mille jeunes Vietnamiens étaient recrutés de force dans l’Indochine française pour venir suppléer dans les usines d’armement les ouvriers français partis sur le front allemand.

Pris à tort pour des soldats, livrés à la merci des soldats hitlériens et des patrons collabos, ils menaient une vie de parias sous l’Occupation. Ils étaient les pionniers de la culture du riz en Camargue. Considérés injustement comme des traîtres au Viêt Nam, ils étaient pourtant tous derrière Ho Chi Minh pour l’Indépendance du pays en 1945.

Une page de l’histoire entre la France et le Viêt Nam honteusement occultée de la mémoire collective.